Dopage, antijeu, équipement non conforme… A chaque édition des Jeux olympiques, des cas de « triche » sont observés et sanctionnés.
Par-delà les victoires et la liesse populaire, les Jeux olympiques viennent également avec leur lot de scandales. Paris 2024 ne fait pas exception : l’équipe canadienne féminine de football vient d’être sanctionnée dans une affaire d’espionnage au drone.
L’attrait de la victoire peut en effet pousser des athlètes à avoir recours à des substances dopantes, stratégies antijeu ou matériel truqué pour améliorer leurs performances sportives au-delà de ce que le cadre légal ou réglementaire ne permet. Des méthodes qui peuvent, d’une part, nuire à leur santé, mais abîment aussi l’équité de la compétition.
Différentes institutions sont en charge s’assurer que la compétition reste juste et équitable. Elles édictent chacune leurs règles, se chargent d’examiner les possibles infractions et décident des sanctions. Le Comité international olympique (CIO) assure l’organisation générale de la compétition mais aussi le protocole antidopage. Les fédérations internationales s’assurent quant à elle du respect des règles de leur sport. Les comités nationaux olympiques peuvent également rappeler les athlètes à l’ordre.
Suspension provisoire de compétition, pendant plusieurs années, à vie, perte de points au classement, retrait des médailles par le CIO : les sanctions varient d’un cas à l’autre, et c’est le tribunal arbitral du sport, institution indépendante basée en Suisse, qui est généralement sollicité pour trancher.
Source : https://www.lemonde.fr/comprendre-en-3-minutes/video/2024/08/09/que-risquent-les-athletes-s-ils-trichent-aux-jeux-olympiques-comprendre-en-trois-minutes_6273785_6176282.html