Cette gymnastique douce est basée sur le Taekkyon et la médecine traditionnelle coréenne.

Le nom vient du coréen Yangsaeng Taekyun (양생택견, yang = cultivation, entretien  saeng = vie), soit le Taekkyon pour entretenir, cultiver la vie, la santé.

Taekkyon 7330

Ce programme a été mis en place en Corée du Sud dans le cadre d’une politique nationale, qui préconisait une pratique gymnique de 30 minutes, 3 fois tous les 7 jours (7 x 3 x 30).

Cette forme de pratique est reconnue par le Ministère de la Santé et des Sports coréen.

Le Taekkyon est aussi un art martial fluide et explosif.

Avec ses mouvements dansants, élastiques et son kihap (cri énergétique) unique, le pratiquant cultive une approche naturelle et coulée du mouvement. Il est détendu mais explosif dans ses attaques qui restent dosées et contrôlées.

Même si les bienfaits du Taekkyon pour la santé sont démontrés, il se pratique principalement comme une discipline sportive, à travers la compétition. Ainsi, un match se gagne en faisant tomber l’adversaire ou en le touchant à la tête avec le pied mais la règle d’or est de ne pas blesser, ni mettre KO.

Cet aspect sportif et ludique du combat existe depuis de nombreux siècles. C’était un divertissement de la famille royale et aussi une épreuve de sélection militaire en Période Goryeo (918-1392).

Pendant la période Joseon, il devient un jeu traditionnel pratiqué par les hommes et les enfants des classes populaires, boudé des aristocrates influencés par le néoconfucianisme qui dénigrent les arts martiaux au profit des Lettres.