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UN PEU D’HISTOIRE

PRESENTATION

Le karaté est une discipline martiale dont les techniques visent à se défendre uke (受け), puis à répondre par une attaque (atemi (当て身)) au moyen des différentes parties du corps : doigts (nukite), mains ouvertes (shuto) et fermées (tsuki),  avant-bras (uke), pieds (geri), coudes (enpi), genoux [ex. : hiza geri]). Les 20 préceptes du karaté voudraient qu’il n’existe pas d’attaque pure et dure de la part d’un karatéka.

Ainsi distingue-t-on chez le combattant nippon deux types de répliques à l’attaque: le go no sen, qui consiste en une contre-attaque une fois que l’adversaire a déjà porté ou tenté de porter son coup; et le sen no sen, généralement qualifié « d’attaque dans l’attaque », qui consiste quant à lui à porter la contre-attaque avant même que l’adversaire ait eu le temps d’exercer sa technique. Un sen no sen parfaitement maîtrisé pourrait laisser penser, d’un point de vue extérieur, à une anticipation, ou à une inversion des rôles attaquant / défenseur, du fait que le spectateur ne perçoit pas nécessairement les signes de déclenchement d’une attaque. Pour autant, la finesse d’exécution du sen no sen ne saurait remettre en cause la notion de riposte: le karatéka travaille toujours ses attaques sur un mode défensif.

ORIGINES DE CET ART MARTIAL

Le karaté (空手道karate-dō?) est un art martial, dit japonais. Cependant, il est originaire du royaume de Ryūkyū, un ancien royaume indépendant annexé par le Japon en 1879. Il s’est développé sur l’île d’Okinawa, île principale de l’archipel des Ryūkyū, en dérivant de la boxe de la grue blanche, pratiquée dans la province du Fujian, lors d’échanges avec la Chine impériale des Qing.

En 2021, le karaté est un sport olympique provisoire lors des Jeux de Tokyo.

Il existe plusieurs styles de karaté dont le Shotokan-ryu, le Wado-ryu, le Shito-ryu, le Shorin-ryu ou encore le Goju-ryu.

HISTOIRE DE CE SPORT

Ces récits historiques de la création du karaté semblent néanmoins teintés du désir japonais de minimiser l’influence chinoise4. Il s’avère que des pratiques guerrières, ou martiales, étaient déjà très développées en Chine bien avant la venue de Bodhidharma.

Sunzi, général chinois, dans ses Treize Chapitres sur l’Art de la Guerre, ouvrage écrit au ive siècle av. J.-C., traite, par exemple, de l’« art du poing » (quanfa ou chuan fa) et en conseille l’usage aux officiers, 800 ans avant la venue de l’Illuminé en Chine.

Les historiens japonais de la période nationaliste attribuaient la paternité des arts martiaux à Bodhidharma, donc au courant bouddhiste zen. Ils en avaient ignoré les origines taoïstes à dessein, à l’instar des shoguns et autres daimyos pendant toute l’histoire du Japon, depuis l’époque Kamakura, le zen étant ce qui convenait le mieux à une « caste guerrière ».

Ils passaient ainsi sous silence les autres versions issues d’une tradition chinoise, avec laquelle le Japon impérial avait historiquement peu d’affinités.

Ceux d’aujourd’hui ne font guère mieux, en attribuant au karaté ancestral okinawaïen les modifications qu’ils ont eux-mêmes apportées à certaines techniques ainsi qu’à leur nom, ou en qualifiant de « traditionnelles » les écoles modernes les plus récentes, maitre Gichin Funakoshi étant le « père » du karaté « moderne ». (Opposition des termes « traditionnel » et « moderne ».)

En outre, il semble qu’il y avait bel et bien cinq temples portant l’appellation Shaolin en Chine. Le moine bouddhiste aurait trouvé refuge non pas dans le monastère Shaolin du Quangzhou (d’où proviennent bien les applications martiales apparentées au kung-fu), mais dans celui de Songchan dans le He Nan, au centre de la Chine. Le monastère de Quangzhou étant situé bien plus au sud, son influence sur la pratique martiale d’Okinawa est incontestable. Beaucoup de biographies de grands maîtres du karaté attestent d’ailleurs de très longs séjours réalisés dans le sud de la Chine. C’est le cas notamment de Kanryō Higaonna, le maître du naha-te, et de Chojun Miyagi, son meilleur disciple et père du Goju-ryu, qui furent plutôt influencés par les traditions martiales taoïstes (travail basé sur la respiration abdominale, entre autres), mais aussi de Sakugawa Kanga ou Tode Sakugawa et de Sokon Matsumura, père du Shōrin-ryū, ancêtre du shōtōkai qui, eux, ont voyagé dans presque toute la Chine et ont été plutôt influencés par les Shaolin quan (« poings de Shaolin ») mais aussi, plus près de nous, de Kanbun Uechi, ce qui indique la persistance des échanges.

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